Déontologie du Géotechnicien Marocain

Quelques recommandations de bonne pratique en vrac:

  • Quand les termes de références ne concordent pas avec le cas d’étude, comme il est parfois le cas, le praticien est appelé – appel de conscience – à compenser par des apports scientifiques et techniques qui ne sont pas forcément demandés explicitement par le donneur d’ordre. Autrement,  le prestataire risque  de voir certains termes non indemnisés, le contrôleur n’étant pas forcément du domaine ….
  • Le praticien est appelé à adapter les méthodes développées sous d’autres cieux au contexte national. En effet, les méthodes importées, faute de compatibilité, risquent de mener à des résultats aberrants qui risquent de mettre en péril le projet, le contexte n’étant pas le même.
  • Le praticien en concertation avec le donneur d’ordre, voire la maîtrise d’œuvre, doit veiller à choisir la date des prospections de reconnaissance des terrains destinés à l’emprise du projet. La saison influence, en effet, énormément sur les résultats des essais in situ.
  • Le praticien doit acquérir des méthodes de croisement des valeurs, mesurées aussi bien au laboratoire que sur le terrain, et des ordres de grandeur pour chaque paramètre et chaque région. Au cas où une anomalie est soupçonnée, le praticien ordonnerait la reprise de l’essai en question pour se prémunir contre les conséquences préjudiciables pour le projet, où choisirait une méthode de prédiction adéquate…
  • Éviter les rapports canevas-cadre, et faire de chaque cas un cas particulier. Une très mauvaise réputation de certains laboratoires est ressentie auprès des donneurs d’ordre à cause de cette pratique, parfois confiées carrément aux secrétaires.
  • On ne peut se permettre d’aspirer à la certification sans se donner la peine d’étalonner son matériel et former son personnel.
  • Mesurer les capacités du laboratoire de géotechnique en moyens humains et matériels avant de se lancer dans des marchés ne faisant pas partie de ses attributions.